Aujourd’hui, 40% des tablettes de chocolat dans le monde sont fabriquées à partir de cacao provenant de cote d’ivoire, pays largement touché par la déforestation mais également véritable vivier du travail des enfants, comme une grande partie du continent africain.
Pour continuer à pouvoir vous vendre du chocolat éthiquement correct, et s’assurer de la traçabilité de celui ci, chez Chocolatiers d’Art & Cie, nous faisons le choix de n’acheter que du cacao en provenance d’Amérique latine auprès du Moulin des moines, notre fournisseur Alsacien.
Cet article a pour vocation de vous amener au questionnement sur l’achat responsable : explications !
Plantations de cacao et enfants esclaves
Manger du chocolat n’est pas un plaisir aussi innocent que l’on pourrait le croire en 2019, surtout pour les enfants d’Afrique. La Côte d’Ivoire est le plus grand producteur mondial de fèves de cacao et selon l’UNICEF plus de 200 000 enfants travailleraient dans les plantations de cacao en Afrique.
Au cœur d’un trafic entre le Mali et la cote d’ivoire, ces enfants sont enlevés et vendus pour 230 euros. Cette somme sert à financer le voyage de l’enfant jusqu’à la plantation. En contrepartie, il est exploitable à volonté.
Pour que nos enfants puissent manger du chocolat, d’autres, à l’autre bout de la planète, sont réduits en esclavage.
Chocolat de piètre qualité, celui que vous trouvez auprès de la grande distribution, est de plus bien loin d’embrasser les valeurs d’un commerce éthiquement correct.
Le chocolat : un véritable business pour l’industrie agro alimentaire
Déforestation et destruction de forêts classées pour augmenter le rendement, trafic d’enfants pour économiser le coût de la main d’œuvre, aujourd’hui, le chocolat a une odeur, celle d’une filière qui n’est ni durable pour les producteurs, ni pour l’environnement et qui fait travailler les enfants comme des forçats.
Malgré la signature du protocole Harkin-Engel et les conclusions évidentes des enquêtes d’Interpol, les magnas du chocolat, à l’instar de Nestlé, jouent la carte du déni au bénéfice d’un chiffre d’affaire de plus en plus élevé et de consommateurs peu avertis.
Et vous, vous faites quel choix en matière de chocolat ? Vos réactions nous intéressent.