Devenu un produit classique de grande consommation, le chocolat n’a néanmoins pas toujours occupé cette place dans les sociétés précédentes. Longtemps méconnu, tantôt affublé de vertus thérapeutiques, tantôt réservé à l’aristocratie et au clergé Espagnol, ou encore les fèves de cacao servant de monnaie, le chocolat a finalement finit par arriver dans nos cuisines, mais non sans difficultés ! Petite virée aux origines du petit plaisir préféré des Français !
Aux origines du chocolat
Utilisé à des fins thérapeutiques et prenant toute sa place dans le domaine spirituel et monétaire, le chocolat et plus particulièrement le cacao a longtemps été le seul apanage des Mayas et des Aztèques avant les épopées des grands explorateurs à l’instar de Cortès à qui l’on doit l’arrivée du chocolat en Europe en 1528.
Mis en lumière en 1615 à l’occasion du mariage de l’infante Espagnole Anne d’Autriche avec Louis XIII, le chocolat se démocratisera néanmoins à la cour de Versailles grâce à Louis XIV et à son épouse, Marie Thérèse d’Autriche, ou il est consommé dilué dans l’eau à l’instar du café.
Il faudra attendre le XIX° siècle, et tout particulièrement la révolution industrielle pour que le chocolat noir se démocratise et devienne accessible au plus grand nombre.
Le chocolat entre en France
Son introduction en France est principalement due à la migration à Bayonne de juifs Espagnols fuyant l’inquisition.
Néanmoins, c’est sous Louis XIV, qui popularise sa consommation à la cour, que le chocolat entre véritablement dans les habitudes culinaires de Versailles.
C’est avec Louis XV, puis Marie Antoinette, tous deux très grands amateurs de cette boisson venue d’Amérique, que le chocolat occupe définitivement une place privilégiée dans la cuisine Française et plus largement dans le quotidien des Français.
Reconnue pour ses vertus fortifiantes, énergétiques et aphrodisiaques, le chocolat chaud voit sa consommation rapidement augmenter au fil des siècles.
Objet de négoce et de commerce, il devient ensuite rapidement un produit de consommation classique.
Avec le début de l’industrialisation et donc sa transformation en poudre, son prix commence à chuter et le chocolat, qu’elle qu’en soit sa forme, devient un aliment plaisir bien plus qu’un luxe.
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